segunda-feira, 27 de dezembro de 2010

Impacto da taxa de câmbio e política monetária sobre a competitividade da agricultura. Uma análise comparativa dos EUA - da União Europeia

http://www.momagri.org/FR/ompetitivite-de-l-agriculture-_810.htmlagence-momagri/Impact-des-taux-de-change-et-de-la-politique-monetaire-sur-la-c

Une approche comparée des politiques agricoles européenne et américaine

Paolo de Castro,
Président de la Commission de l'Agriculture du Parlement européen

Mercredi 17 novembre, le think tank momagri© a organisé à Bruxelles, conjointement avec la Fondation Madariaga - Collège d'Europe et en coopération avec le Comité des Régions, un colloque sur les stratégies agricoles et alimentaires des principales puissances politiques de la planète.

A la question « quels points de convergence et de divergence dans les stratégies agricoles des grandes puissances ? », Paolo de Castro, député européen, ancien Président de la Commission de l'Agriculture du Parlement européen, a exposé la nature et les originalités des politiques agricoles européennes et américaines. Une allocution que nous vous conseillons de lire et dont vous trouverez l'extrait ci-dessous.

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Très souvent l'Europe et les États-Unis sont identifiés comme ayant respectivement des politiques agricoles protectrices et libérales. De telles définitions ne peuvent pas être confirmées par les faits.

Tout d'abord, les modèles agricoles de ces deux pays sont très différents. La taille de la ferme américaine est d'environ 170 hectares contre 13 dans l'UE-27.

Le secteur agricole américain est davantage orienté vers les céréales, les oléagineux et la production de volaille alors que dans l'UE le secteur est davantage orientée vers le vin, les fruits et légumes, le lait et la production de porc.

En termes de marché, l'UE reste, sur le plan international, un grand exportateur de vin, les spiritueux, et certains autres produits transformés comme le fromage, mais il a tendance à perdre des parts de marché quand il s'agit d'autres produits. En revanche, les États-Unis sont toujours un acteur majeur sur les marchés mondiaux des matières premières.

Par ailleurs, il y a une grande différence dans le nombre d'agriculteurs : les agriculteurs européens sont plus de 10 millions, soit presque quatre fois plus que les agriculteurs américains qui sont 2.7 millions.

Il n'y a pas moins de différence en ce qui concerne la population générale : un peu plus de 300 millions de citoyens aux États-Unis, et près de 500 millions dans l'Union européenne.

Ces données brèves mais fondamentales montrent les différences entre les modèles agricoles. Les Etats-Unis sont basés sur des productions à grande échelle et les denrées de base, le modèle européen est composé principalement de structures à petite échelle intensive en main-d'œuvre.

Deuxièmement, une analyse plus approfondie des politiques publiques qui s'adressent à ces deux modèles fournit plus d'éléments qui remettent en question le point de vue traditionnel, protectionniste opposé au marché libre.

La première chose que je tiens à souligner ici est que la PAC a parcouru un long chemin ces dernières années, soumise à des processus de modification et s'éloignant de sa structure d'origine. Les aides directes découplées, combinées à la question du développement rural comptent désormais la plus grand part du budget de la PAC, tandis que les frais liés au soutien de la distorsion diminuent.

Cette approche a non seulement rendue l'intervention européenne envers les règles commerciales internationales plus durable, mais a contribué à la création d'un système agro-alimentaire favorable à l'environnement avec les plus hauts standards en termes de qualité, de sécurité alimentaire et de bien-être animal.

D'un autre côté, la « Farm Bill », maintenant connue comme la « Food Conservation and Energy Act (FCEA) », est pratiquement restée inchangée depuis des années, et les mesures de distorsion sont toujours à l'origine de grosses dépenses dans le budget agricole. En fait, la FCEA n'a pas fondamentalement modifié la législation agricole précédente, et maintient beaucoup des mesures existantes.

Plusieurs instruments agricoles américains remontent au début des politiques agricoles mises en œuvre au cours de la dépression des années 1930, quand un grand pourcentage de la population américaine était encore impliqué dans le secteur agricole et avait des revenus particulièrement faibles.

Après une période de réformes, qui a conduite au découplage des aides également aux Etats-Unis, le Farm Bill (la loi-cadre agricole fédérale) initial de 2002 renforce déjà le « filet de sécurité » pour les revenus agricoles donnant un système à trois niveaux :

1. Les paiements directs

2. Les paiements contracycliques

3. Les prêts à la commercialisation

Ce système de soutien est repris avec quelques modifications dans le Food, Conservation and Energy Act de 2008. Les subventions des agriculteurs sont susceptibles d'être plus élevées que par le passé, même si le niveau de soutien agricole futur est difficile à évaluer, car il dépendra des prix et des rendements.

Depuis 1992, l'UE a évolué vers des paiements fixes découplés. Dans le même temps, les États-Unis se sont éloignés de l'idée de découplage. Et je peux dire que l'indexation sur les prix des versements anticycliques mise en place après la loi FAIR contredit l'idée de découplage.

En regardant plus en détail les politiques agricoles américaines, nous pouvons constater que:
• Contrairement aux réformes récentes de la PAC, nous constatons dans la politique agricole américaine une augmentation de certains prix institutionnels et des versements laitiers. Et il existe des paiements couplés additionnels dans le cadre des nouveaux régimes de soutien.

• Contrairement à la réforme de 2003, le Congrès américain a prêté peu d'attention aux négociations de l'OMC. Aussi, la réforme sur le crédit à l'exportation et les nouveaux programmes d'assurances revenus (ACRE) ne répondent pas aux critères de la boîte verte.

• Les niveaux de soutien existant (taux de prêt, paiements directs, paiements contracycliques) fonctionnent encore, tandis que l'UE a consolidé plus de soutien pour un paiement unique par exploitation.

• La politique américaine se concentre davantage sur les filets de sécurité, l'assurance et les versements anticycliques, tandis que l'UE a surmonté les fluctuations de revenus avec des paiements fixes prédéterminés.
La politique agricole des États-Unis a une structure qui relie encore la plus grande partie du soutien au marché (de façon significative dans le cas des paiements contracycliques).

En outre, il est important de ne pas oublier que la majeure partie du budget de la Food, Conservation and Energy Act est destinée à des programmes sociaux (bons d'alimentation). Environ 189 milliards de dollars sont dépensés pour soutenir le coût des bons d'alimentation et l'aide des produits de base (la soi-disant partie « sociale » de la Food and Conservation and Energy Act), tandis qu'en Europe, seulement quelques centaines de millions d'euros sont alloués à des programmes d'aide alimentaire (l'aide aux personnes les plus démunies : environ 500 millions d'euros).

La part destinée à l'assistance nutritionnelle, ainsi que les versements anticycliques, constituent la part variable du budget de la politique agricole américaine. Une telle part peut avoir une grande importance dans les situations de crises comme celle que nous connaissons actuellement. Les dépenses ont beaucoup augmenté ces dernières années, dépassant les 100 milliards de dollars, alors que les dépenses de l'Europe pour la même année sont plus faibles, 82 milliards de dollars (53 milliards d'euros), mais avec un nombre d'agriculteurs quatre fois plus élevé qu'aux États-Unis.

Pour donner un point de repère, on peut dire que les Etats-Unis dépensent en moyenne 0,6% de leur PIB pour l'agriculture, tandis que l'UE en dépense 0,4%.

Ce que j'ai dit précédemment n'est pas un jugement négatif sur la politique agricole américaine. Je crois, au contraire, que l'Europe pourrait introduire certains outils des États-Unis, principalement celles concernant la gestion des risques. En effet, je crois fermement que pour notre future politique agricole nous avons besoin de nouveaux outils pour remédier à l'instabilité du marché, bien évidement en accord avec les règles de l'OMC.

(Fonte: Momagri Newsletter)

sexta-feira, 17 de dezembro de 2010

Brasil - Produtividade cresce 5,8% ao ano em oito anos

Em 2003, a área plantada com grãos era de 40 milhões de hectares. Oito anos depois, essas culturas ocupam 47 milhões de hectares, crescimento de 17,5%. Na previsão da próxima safra agrícola, essa área praticamente se conserva, apesar do aumento previsto da produção. Isso significa que o Brasil produz mais alimentos numa área que se mantém constante – ou seja, o crescimento das safras se deve ao aumento da produtividade.

O índice médio de produtividade das 14 principais lavouras passou de 2,8 mil kg/ha, em 2003, para 3,1 mil kg/ha, em 2010 – crescimento de 12%. Uma medida mais abrangente da evolução da produtividade considera todos os produtos agropecuários (lavoura e pecuária), e todos os insumos. “Nesse caso, a produtividade tem crescido a uma taxa anual de 5,8% nos últimos oito anos”, observa José Gasques, coordenador de Planejamento Estratégico do Ministério da Agricultura.

O desenvolvimento do setor se explica pela modificação dos processos e técnicas de produção, que hoje incorporam o conhecimento científico e tecnologias de ponta, apontadas entre as mais avançadas do mundo. Isso permite produtividade ainda maior, com o apoio da Empresa Brasileira de Pesquisa de Pesquisa Agropecuária (Embrapa), que vem contribuindo para a adaptação das culturas às mais diversas condições de clima e solo e dos procedimentos adotados na atividade agropecuária.

O bom desempenho do agronegócio brasileiro é resultado também da capacidade empreendedora dos produtores, que superaram as condições e adaptaram-se às novas tecnologias, melhorando a cada ano seu sistema de produção, com a utilização de máquinas e adoção de sementes mais produtivas.

Mais crédito

Além do fator tecnológico e das boas condições climáticas, ações governamentais apoiaram o avanço da produção de alimentos, com a concessão de crédito agrícola de baixo custo e o fortalecimento e integração das cadeias produtivas agropecuárias. O crédito beneficiou a produção agropecuária empresarial nas áreas de investimento, custeio e comercialização. Os financiamentos concedidos saltaram dos R$ 30 bilhões, em 2003, para R$ 84,4 bilhões, em 2009/2010. Um incremento superior a 181%. E para a atual safra 2010/2011, os recursos chegam a R$ 100 bilhões. Um recorde histórico.

“O crédito rural ainda é importante instrumento de apoio ao agricultor e, nesse sentido, o governo não tem deixado faltar recursos para a produção e a comercialização”, destaca o secretário de Política Agrícola do Ministério da Agricultura, Edilson Guimarães. “O volume de crédito tem sido crescente ao longo de todo esse período, mesmo em tempo de crise de liquidez, como ocorreu em 2008”.

Com o aprimoramento da política de crédito, o governo inovou no planejamento da safra 2002/2003, ao condensar diversas linhas de financiamento em grupos de programas, com o objetivo de facilitar o acesso do agricultor aos recursos. Naquela safra ocorreu a possibilidade de redistribuição dos investimentos entre os diversos programas de investimento, favorecendo a aplicação.

Nos três primeiros anos do governo Lula, de 2003 a 2005, houve um aumento significativo na oferta de crédito para o meio rural. A aplicação dos recursos promoveu a modernização da atividade e o acesso a tecnologias de padrão mais elevado, favorecendo a redução do risco e o aumento da competitividade. Nesse período, além de aumentar o volume de crédito, o governo garantiu mais agilidade para que os financiamentos chegassem a tempo aos agricultores e reduziu as taxas de juros.

Novos instrumentos

Ainda no contexto de aperfeiçoamento da política agrícola, também destaca-se a criação de instrumentos privados de financiamento do agronegócio nos anos de 2004 e 2005. São os chamados títulos de crédito do agronegócio: Certificado de Depósito Agropecuário e o Warrant Agropecuário (CDA/WA), Letras de Crédito do Agronegócio (LCA), Certificado de Direitos Creditórios do Agronegócio (CDCA), Certificado de Recebíveis do Agronegócio (CRA). O objetivo foi atrair poupança interna e externa para aplicação na produção, processamento e comercialização, ou seja, em toda a cadeia dos produtos do agronegócio.

A evidência do êxito desses instrumentos pode ser constatada no volume de operações realizadas desde a sua criação, há cinco anos. Foram distribuídos, num total acumulado de R$ 238 bilhões, 59.196 títulos registrados na Bolsa de Mercadorias e Futuros (BM&F Bovespa) e na Central de Custódia e de Liquidação Financeira de Títulos (Cetip).

Com relação aos gastos do governo federal para o apoio à comercialização e sustentação de preços, desde 2003 até setembro de 2010 foram alocados R$ 13,6 bilhões para a comercialização de 78 milhões de toneladas de algodão, arroz, café, feijão, mandioca, milho, trigo, soja, entre outras. “Hoje, o setor agrícola encontra-se numa situação muito mais favorável do que em 2002”, avalia Silvio Porto, diretor de Política Agrícola e Informações, da Companhia Nacional de Abastecimento (Conab).

Ele considera que o governo fez bem ao voltar a atuar efetivamente no mercado, com a sustentação de preços de produtos agrícolas, e dando aporte na remuneração do agricultor. “Elevamos significativamente os preços mínimos, o que permite pagar a diferença do preço de mercado em relação ao preço mínimo utilizando os instrumentos da subvenção, no caso o Prêmio para Escoamento de Produto (Pep) ou Prêmio Equalizador Pago ao Produtor (Pepro), ou fazendo as aquisições para a formação de estoques públicos por meio do AGF (Aquisição do Governo Federal) e dos Contratos de Opções de Venda”, acrescenta.



Fonte: Ministério da Agricultura, Pecuária e Abastecimento